Décret N° 01494/PR/MTEPS du 29/12/2011 déterminant les règles générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail.
Section 1 : Des équipements de travail
Article 51 : La présente section fixe des prescriptions minimales de sécurité et de santé en ce qui concerne l’utilisation par les travailleurs des équipements de travail.
Article 52 : Sont des équipements de travail, au sens du présent décret, les machines, les appareils, les engins et les autres installations à l’aide desquels le travail est effectué.
Ces équipements de travail, qu’ils soient neufs ou d’occasion, doivent être conformes aux prescriptions des textes en vigueur en matière de sécurité et de santé au travail.
Article 53 : Les équipements de travail doivent être :
Les vérifications générales périodiques portent sur l’ensemble des éléments dont la détérioration est susceptible de créer un danger. Ces vérifications, limitées aux parties visibles et aux éléments accessibles par démontage des carters ou capots, sont les suivantes :
Les équipements de travail devant faire l’objet de vérifications générales périodiques sont les suivants :
Nota : ne sont concernés que les équipements mus par une énergie autre que la force humaine employée directement et ceux dont le chargement ou le déchargement est effectué manuellement en phase de production.
Nota : lorsque certains équipements sont très peu utilisés et disposent d’un compteur permettant d’évaluer le nombre réel d’heures d’utilisation, des vérifications toutes les 300 heures seront considérées équivalentes aux vérifications trimestrielles ; cette périodicité ne pourra jamais être inférieure à une fois par an.
Lorsqu’ils ne sont effectivement utilisés que pendant la durée de campagnes saisonnières et que la période d’inter campagnes est supérieure à trois mois, les équipements de travail soumis à vérification trimestrielle ci-dessus ne doivent faire l’objet, pendant cette période d’inter campagnes, que d’une seule vérification périodique.
Toutefois, la Remise en Service au début de la nouvelle campagne doit être précédée d’un essai permettant de s’assurer du fonctionnement en sécurité de ces équipements de travail.
Nota : une machine ayant été utilisée dans un État non membre de la communauté européenne et commercialisée dans un État membre est considérée comme neuve.
10.1.1 Contrôle technique initial avant mise en exploitation pour les matériels suivants, mis en service après le 1er juillet 2009 :
10.1.2 Premier contrôle technique obligatoire pour les matériels mis en service avant le 1er juillet 2009 et n’ayant pas été soumis à un contrôle technique :
Le premier contrôle technique du matériel a lieu dans un délai maximal de :
10.1.3 Contrôle technique périodique :
Les matériels en service ayant fait l’objet d’un contrôle technique initial ou d’un premier contrôle technique sont soumis à un contrôle technique périodique. Le contrôle technique périodique concerne également les matériels ayant fait l’objet :
Vérification du contrôle :
Lorsque le contrôle technique initial des matériels existants, le premier contrôle technique ou le contrôle technique périodique, a été effectué par un service interne d’inspection n’ayant pas fait l’objet d’un agrément Technique, un organisme agréé, à l’issue de la vérification du contrôle technique, établit un rapport de vérification.
10.2. Matériels itinérants
10.2.1 Contrôle technique initial des matériels neufs :
Lors de la première mise en service et avant l’ouverture au public des matériels et ce, à compter du 1er juillet 2009.
Délais du premier contrôle technique des matériels déjà en service a lieu dans un délai maximal de :
Contrôle périodique :
Ce contrôle s’exerce sur des matériels en état de service, montés, installés et alimentés en éclairage et en force motrice, tous accessoires en place.
Ces matériels d’application sont soumis à un contrôle obligatoire à intervalles réguliers. La durée de validité d’un contrôle est de cinq (05) ans à compter de la date de rédaction du rapport attestant du bon fonctionnement du pulvérisateur. Ce contrôle périodique obligatoire est effectué à la demande du propriétaire par un organisme d’inspection agréé.